Le promoteur: Centre Hospitalier Universitaire (CHU) de Clermont-Ferrand

Etude PREHAB : étude randomisée visant à évaluer l’effet de la préhabilitation, comprenant une prise en charge physique, nutritionnelle et psychologique chez des patients ayant un cancer de l’oesophage ou de l’estomac et recevant une chimiothérapie associée à une intervention chirurgicale. Le principal traitement des cancers de l’oesophage et de l’estomac repose sur l’intervention chirurgicale. La chimiothérapie péri-opératoire (avant et après l’intervention) de ces cancers opérables est une référence. Cette stratégie a démontré son efficacité mais présente des limites : seuls 20 à 40% des patients ont reçus le traitement oncologique complet. Cet échec de traitement serait dû à une mauvaise condition nutritionnelle, physique et à la présence de complications suite à l’intervention. Il a été montré récemment par des chirurgiens qu’une préparation durant 6 semaines avant l’opération permettrait de diminuer les complications post-opératoires et d’améliorer le statut nutritionnel et physique avant et après l’intervention chirurgicale, permettant de réaliser tout le protocole de chimiothérapie prévu initialement. Cette prise en charge physique, nutritionnelle et psychologique est appelée « préhabilitation » et repose sur une prise en charge physique, nutritionnelle et psychologique du patient. L’objectif de cette étude est d’évaluer l’effet de la préhabilitation chez des patients ayant un cancer de l’estomac ou de l’oesophage traité par intervention chirurgicale et son impact sur l’accomplissement du traitement oncologique associé. Un bilan préopératoire standard sera réalisé chez tous les patients comprenant une évaluation physique en médecine du sport par des tests cardiorespiratoires, un bilan nutritionnel, une évaluation de la composition corporelle et les patients répondront à des questionnaires de qualité de vie, habitudes alimentaires, activités quotidiennes… Les patients seront répartis de façon aléatoire en 2 groupes : - les patients du groupe contrôle recevront une préparation standard selon les référentiels actuels : séance de kinésithérapie et respiratoire si nécessaire, compléments alimentaires par voie orale si nécessaire ou à l’aide d’une sonde nasogastrique, évaluation de l’anxiété à l’aide de questionnaires. - les patients du groupe interventionnel recevront une « préhabilitation » sur 6 semaines, dans les 2 mois précédant l’intervention chirurgicale, avec une prise en charge physique (exercices physiques à raison de 1 heure 2 à 3 fois par semaine sous surveillance médicale), nutritionnelle élaborée avec un nutritionniste et psychologique (3 consultations d’1 heure avec un psychologue qui apprendra au patient des exercices de relaxation). Pour les 2 groupes, une semaine avant l’intervention, les patients bénéficieront de tests cardiorespiratoires, d’une préparation à la chirurgie, d’une étude de la composition corporelle, d’une évaluation de la symptomatologie. Les patients recevant une préhabilitation évalueront en plus leur adhésion au protocole et bénéficieront d’une 2ème consultation avec le médecin nutritionniste. L’intervention chirurgicale sera réalisée et les patients seront suivis 1 mois après l’opération. La chimiothérapie sera reprise si applicable. A la fin de chaque cure de chimiothérapie, de nouveaux bilans seront effectués dans les deux bras : résistance cardiorespiratoire, état nutritionnel et niveau d’anxiété. Les patients répondront à des questionnaires de qualité de vie. Les patients seront suivis à la fin du traitement de chimiothérapie en consultation par un examen clinique et des questionnaires spécifiques à l’étude à compléter.

Essai ouvert aux inclusions

Étude AATT : étude de phase 3, randomisée, comparant l’efficacité de l’allogreffe par rapport à l’autogreffe de cellules souches hématopoïétiques, suite à un traitement de première ligne par chimiothérapie conventionnelle, chez des patients ayant un lymphome non hodgkinien de phénotype T périphérique. [essai clos aux inclusions] L’objectif de cette étude est d’évaluer l’efficacité de l’allogreffe par rapport à l’autogreffe de cellules souches hématopoïétiques, suite à un traitement de première ligne par chimiothérapie conventionnelle, chez des patients ayant un lymphome non hodgkinien de phénotype T périphérique. Tous les patients recevront un traitement de préphase comprenant de la vincristine administrée en perfusion intraveineuse et de la prednisone administrée par voie orale, une fois par jour, pendant sept jours. Les patients recevront ensuite quatre cures de chimiothérapie conventionnelle de type CHOP14, comprenant du cyclophosphamide, de la doxorubicine, de la vincristine, administrés en perfusion intraveineuse, de la prednisone administrée par voie orale pendant cinq jours, et du lénograstim administré en injection sous-cutanée pendant neuf jours. Ce traitement sera répété toutes les deux semaines. Les patients stables ou ayant répondu au traitement, recevront, deux semaines après la fin du traitement par CHOP14, une cure de chimiothérapie de type DHAP, comprenant du cisplatine administré en perfusion continue pendant 24 heures, de la cytarabine administrée en perfusion intraveineuse, toutes les douze heures pendant un jour, de la dexaméthasone administrée par voie orale, pendant 4 jours, et du lénograstim administré en injection sous-cutanée. En cas d’altération de la fonction rénale ou de la fonction auditive ou de neuropathies sévères, le cisplatine sera remplacé par le carboplatine. Les patients seront d’autre part répartis de façon aléatoire en deux groupes : Pour les patients du premier groupe (groupe autogreffe), un recueil de cellules souches hématopoïétiques (CSH) du sang périphérique sera réalisé après la fin de la cure DHAP. Les patients recevront, sept jours avant la greffe, un traitement de préparation (conditionnement) de type BEAM, comprenant de la carmustine (BCNU) administrée en perfusion intraveineuse, de la cytarabine, administrée en perfusion intraveineuse, deux fois par jour pendant trois jours, de l’étoposide administré en perfusion intraveineuse pendant trois jours, et du melphalan administré en perfusion intraveineuse. Les patients recevront ensuite une transplantation de celles souches hématopoïétiques périphériques, dans les quatre à six semaines après la fin du conditionnement, suivie d’un traitement par lénograstim administré en injection sous cutanée jusqu’à la reconstitution des neutrophiles. Les patients du deuxième groupe (groupe allogreffe) recevront, huit jours avant la greffe, un traitement de préparation (conditionnement) de type FBC, comprenant de la fludarabine administrée en perfusion intraveineuse pendant quatre jours, du busulfan administré par voie orale pendant deux jours, et du cyclophosphamide administré en perfusion intraveineuse pendant un jour, puis une transplantation de celles souches hématopoïétiques périphériques sera réalisée. Les patients du deuxième groupe (allogreffe) n’ayant pas un donneur HLA identique apparenté ou non apparenté, recevront le même traitement que le premier groupe. Les patients seront revus tous les trois mois, pendant les deux premières années, puis tous les six mois pendant la troisième année. Le bilan de suivi comprendra un examen clinique, un examen de laboratoire (prélèvement sanguin), un examen radiologique (scanner).

Essai clos aux inclusions

ICLL 03 RICAC-PMM : Essai de phase 2 évaluant l’efficacité d’une immunointervention préemptive après allogreffe de cellules souches hématopoïétiques, chez des patients ayant une leucémie lymphoïde chronique. [essai clos aux inclusions] L’objectif de cet essai est d’évaluer l’efficacité d’une immuno-intervention pré-emptive et standardisée après allogreffe de cellules souches hématopoïétiques, chez des patients greffés pour une leucémie lymphoïde chronique de mauvais pronostic, à partir d’un donneur familial HLA identique ou un donneur non apparenté HLA compatible (10/10). Les patients recevront avant la greffe un conditionnement d’intensité réduite associant de la fludarabine, du busulfan et du sérum antilymphocytaire . Après la greffe une immuno-intervention pré-emptive sera réalisée en l’absence de réaction sévère du greffon contre l’hôte. Elle consistera à adapter les traitements immunosuppresseurs et à réaliser éventuellement des injections de lymphocytes du donneur en fonction de la réponse au traitement. La réponse au traitement sera évaluée cliniquement et par la quantification de la maladie résiduelle (MRD) réalisée en cytométrie de flux. L’évaluation de la MRD sera réalisée chaque mois pendant les six premiers mois, puis tous les trois mois jusqu’à deux ans après l’allogreffe. En fonction du taux de MRD, on pourra être réalisée une décroissance plus ou moins rapide du traitement immunosuppresseur par ciclosporine et si besoin des injections de lymphocytes du donneur, l’objectif de l’essai étant d’obtenir une MRD négative à 12 mois post-greffe,

Essai clos aux inclusions

ICLL 03 RICAC-PMM : Essai de phase 2 évaluant l’efficacité d’une immunointervention préemptive après allogreffe de cellules souches hématopoïétiques, chez des patients ayant une leucémie lymphoïde chronique. L’objectif de cet essai est d’évaluer l’efficacité d’une immuno-intervention pré-emptive et standardisée après allogreffe de cellules souches hématopoïétiques, chez des patients greffés pour une leucémie lymphoïde chronique de mauvais pronostic, à partir d’un donneur familial HLA identique ou un donneur non apparenté HLA compatible (10/10). Les patients recevront avant la greffe un conditionnement d’intensité réduite associant de la fludarabine, du busulfan et du sérum antilymphocytaire . Après la greffe une immuno-intervention pré-emptive sera réalisée en l’absence de réaction sévère du greffon contre l’hôte. Elle consistera à adapter les traitements immunosuppresseurs et à réaliser éventuellement des injections de lymphocytes du donneur en fonction de la réponse au traitement. La réponse au traitement sera évaluée cliniquement et par la quantification de la maladie résiduelle (MRD) réalisée en cytométrie de flux. L’évaluation de la MRD sera réalisée chaque mois pendant les six premiers mois, puis tous les trois mois jusqu’à deux ans après l’allogreffe. En fonction du taux de MRD, on pourra être réalisée une décroissance plus ou moins rapide du traitement immunosuppresseur par ciclosporine et si besoin des injections de lymphocytes du donneur, l’objectif de l’essai étant d’obtenir une MRD négative à 12 mois post-greffe,

Essai ouvert aux inclusions

Etude PREHAB : étude randomisée visant à évaluer l’effet de la préhabilitation, comprenant une prise en charge physique, nutritionnelle et psychologique chez des patients ayant un cancer de l’oesophage ou de l’estomac et recevant une chimiothérapie associée à une intervention chirurgicale. [essai clos aux inclusions] Le principal traitement des cancers de l’oesophage et de l’estomac repose sur l’intervention chirurgicale. La chimiothérapie péri-opératoire (avant et après l’intervention) de ces cancers opérables est une référence. Cette stratégie a démontré son efficacité mais présente des limites : seuls 20 à 40% des patients ont reçus le traitement oncologique complet. Cet échec de traitement serait dû à une mauvaise condition nutritionnelle, physique et à la présence de complications suite à l’intervention. Il a été montré récemment par des chirurgiens qu’une préparation durant 6 semaines avant l’opération permettrait de diminuer les complications post-opératoires et d’améliorer le statut nutritionnel et physique avant et après l’intervention chirurgicale, permettant de réaliser tout le protocole de chimiothérapie prévu initialement. Cette prise en charge physique, nutritionnelle et psychologique est appelée « préhabilitation » et repose sur une prise en charge physique, nutritionnelle et psychologique du patient. L’objectif de cette étude est d’évaluer l’effet de la préhabilitation chez des patients ayant un cancer de l’estomac ou de l’oesophage traité par intervention chirurgicale et son impact sur l’accomplissement du traitement oncologique associé. Un bilan préopératoire standard sera réalisé chez tous les patients comprenant une évaluation physique en médecine du sport par des tests cardiorespiratoires, un bilan nutritionnel, une évaluation de la composition corporelle et les patients répondront à des questionnaires de qualité de vie, habitudes alimentaires, activités quotidiennes… Les patients seront répartis de façon aléatoire en 2 groupes : - les patients du groupe contrôle recevront une préparation standard selon les référentiels actuels : séance de kinésithérapie et respiratoire si nécessaire, compléments alimentaires par voie orale si nécessaire ou à l’aide d’une sonde nasogastrique, évaluation de l’anxiété à l’aide de questionnaires. - les patients du groupe interventionnel recevront une « préhabilitation » sur 6 semaines, dans les 2 mois précédant l’intervention chirurgicale, avec une prise en charge physique (exercices physiques à raison de 1 heure 2 à 3 fois par semaine sous surveillance médicale), nutritionnelle élaborée avec un nutritionniste et psychologique (3 consultations d’1 heure avec un psychologue qui apprendra au patient des exercices de relaxation). Pour les 2 groupes, une semaine avant l’intervention, les patients bénéficieront de tests cardiorespiratoires, d’une préparation à la chirurgie, d’une étude de la composition corporelle, d’une évaluation de la symptomatologie. Les patients recevant une préhabilitation évalueront en plus leur adhésion au protocole et bénéficieront d’une 2ème consultation avec le médecin nutritionniste. L’intervention chirurgicale sera réalisée et les patients seront suivis 1 mois après l’opération. La chimiothérapie sera reprise si applicable. A la fin de chaque cure de chimiothérapie, de nouveaux bilans seront effectués dans les deux bras : résistance cardiorespiratoire, état nutritionnel et niveau d’anxiété. Les patients répondront à des questionnaires de qualité de vie. Les patients seront suivis à la fin du traitement de chimiothérapie en consultation par un examen clinique et des questionnaires spécifiques à l’étude à compléter.

Essai clos aux inclusions